Suisse : à condition d’être d’accord, divorcer peut être relativement simple

Un constat peut être fait en Suisse : on y divorce plus qu’avant. En 2010 ce sont quasiment la moitié des mariages qui se terminent en divorce, contre un tiers seulement une trentaine d’années auparavant (1980). Cela s’explique, bien sûr, par l’assouplissement des mœurs, mais peut-être aussi par celui de la loi, puisqu’en effet, en 2000, la Suisse a grandement allégé les procédures pour les couples d’accord sur le principe de divorcer.

Suivant la procédure choisie, un divorce suisse n’a pas le même coût…

Source : www.divorce.ch

S’accorder au lieu de se battre

En ce cas, en effet, divorcer peut se faire sans avocat, à peu de frais et rapidement (3 mois). Le couple doit « juste » présenter un dossier au juge comprenant une « convention de divorce » réglant les conséquences concrètes de son divorce : qui garde le domicile conjugal ou familial, que devient le chien, qui récupère la voiture, comment va s’organiser la garde des enfants, quid des pensions, etc. Cela ne veut pas dire que ces points ne seront pas jugés par le tribunal, mais qu’ils le seront sur la base décidée par le couple. Or on peut remplir cette convention sans l’aide d’un avocat en se faisant « accompagner » en ligne par divorce.ch (https://divorce.ch/) pour CHF 550 ! !

 

C’est même possible avec accord partiel

Comme l’explique ce site spécialisé, on peut divorcer par consentement mutuel, même si l’on n’arrive pas à se mettre d’accord sur tel ou tel point, auquel cas on parlera d’accord partiel, le point litigieux pouvant être laissé à l’appréciation du juge, ou « travaillé » avec l’aide d’un médiateur qu’il s’agisse d’un divorce à Genève ou ailleurs.